du samedi 15 au sa 29 novembre 2025

vernissage : ve 14 nov. dès 17h

heures d’ouverture : me / je 15h – 18h 30

ve 16h – 20 h

sa / di 11h – 15 h

Une clairière, des combes de plateaux calcaires, ou le lit d’une rivière; ces dessins et peintures sont cadrés de façon à ce que cailloux, herbes et broussaille occupent tout le champ de vision, vont jusqu’à l’horizon.

Le cheminement allant du vécu dans ces lieux jusqu’à sa concrétisation par l’image dessinée ou peinte, passe par l’esquisse sur le vif et aussi par la photographie.

En atelier, cette dernière occupera une place importante, mais avec une tendance à vouloir s’imposer comme la référence absolue, pouvant ainsi venir troubler la mémoire des motivations premières et interférer sur l’articulation des formes et des couleurs.

Différemment, pour ce qui est des peintures de la deuxième partie de l’exposition, la photographie est à la source même du travail.

Le sujet est autobiographique. Il s’agit de photos de vacances.

La traduction du coloris, ce coloris si vif de la photo analogique des années 60, plus éloigné, moins imitatif de la réalité, m’a incitée à faire des recherches sur les techniques de la tempera.

Sera finalement employée une recette de Chirico : une émulsion faite de jaune d’oeuf, d’eau distillée et d’huile d’oeillette.

Un troisième volet : des images issues d’un travail en cours.

La superposition de couches colorées, gouache soluble sur acryl indélébile, posées « en friche », crée un premier accord coloré.

Par un procédé de lavage qui pourrait s’apparenter à une fouille archéologique, sont ensuite dégagés des éléments figuratifs, puisés dans la photographie du début XXème et aussi d’oeuvres issues de l’histoire de l’art.

Petit à petit, émergera de ces couches colorées, parfois bien éprouvées, une image, ou plutôt une allusion à une image.

A.B. Octobre 2025